Le maraîchage en Permaculture est viable économiquement

logoFermeLa ferme du Bec Hellouin,  en association avec une unité de recherche SADAPT de l’INRA, ont publié ce mois-ci une étude qui conclue à la viabilité du maraîchage en permaculture sur 1000 mètres carrés. « Même une année médiocre, avec des personnes sans grande expérience en maraîchage, il y a moyen de dégager un revenu de l’ordre du SMIC« . C’est assez remarquable car l’idée généralement diffusée est qu’un agriculteur a au moins besoin d’un hectare pour vivre du maraîchage bio, soit au moins 10 fois plus que dans l’expérience proposée au Bec Hellouin! Un résultat majeur pour l’avenir de l’agriculture urbaine et péri-urbaine.

Cette étude n’est qu’un rapport intermédiaire d’un projet commencé en 2011 et qui durera jusqu’en 2014 mais ses premières conclusions sont tout de même très importantes. En effet, la permaculture doit encore démontrer sa pertinence et des questions restent à éclairer : Peut-on en vivre? Quelle est son efficacité économique et technique? Ce travail de recherche veut déterminer quelle surface de culture est nécessaire pour dégager un revenu décent pour un travailleur souhaitant s’installer et avoir des conditions de travail acceptables.

Il semble que l’objectif soit atteint. La conclusion semble alors sans appel, avec un dixième d’hectare un individu qui cultive selon les principes de la permaculture peut vivre de son travail. L’étude mentionne 2100 heures de travail annuel, ce qui est tout à fait dans les clous d’autres exploitations en maraîchage bio, voir même en peu en dessous de la moyenne.

De fait, à temps de travail égal, cette micro ferme expérimental passe 10 fois plus de temps sur chaque mètre carré qu’un maraîcher classique. Selon François Léger, directeur de l’unité de recherche, « ces modèles sont intensifs en réflexion et en travail plutôt qu’en capital ». Cette exploitation peut donc éventuellement être effectuée par une personne « sans grande expérience du maraîchage » mais elle doit être menée par une personne futée. Dans le petit monde de la micro-agriculture intensive, l’agriculteur est plus que jamais un stratège qui doit investir beaucoup de connaissances et de savoir-faire à l’unité de surface.

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Ferme du Bec Hellouin – Source: Bec Hellouin

Outre-atlantique, Jean-Martin Fortier réalise également un tel maraîchage en permaculture. Ce Québécois obtient également de bons résultats même si il dispose d’une structure moins radicalement petite (8000 mètres carrés). Ramené par tête de pipe, c’est un chiffre d’affaire de 28000 euros généré sur un peu plus de 2000 mètres carrés. Des résultats moins bons, mais relativement de même nature avec une stratégie d’intensivité en travail et en connaissance à l’unité de surface. Au final, avec une marge brute de 45% sur son chiffre d’affaire, chaque actif sur sa ferme dégage l’équivalent d’un SMIC également. Cette autre situation vient donc tout à fait confirmer les résultats de l’étude de l’INRA. On peut l’écouter sur sa ferme dans cette intéressante conférence.

quaiAuteuil1928

Quai d’Auteuil – 1918

On pourrait croire que cette micro-agriculture intensive  est une innovation, c’est en fait un retour. C’est un chemin très long qui part de la corporation des jardiniers-maraichers de Paris qui produisaient dans les faubourgs les légumes des Halles, et qui passe par une redécouverte au XX siècle par les anglo-saxons (Permaculture avec Bill Mollison en Australie, Eliot Coleman et John Jeavons aux USA) pour retourner en France par le Québec et les plus anglophones des français. Comme dans beaucoup de domaines, les inventions et les découvertes pures sont rares, ce qui est courant est la réinvention à partir d’un héritage. C’est le cas ici.

Ces résultats ouvrent des perspectives très intéressantes par rapport à un maraîchage qui serait en forte compétition pour l’espace foncier. On peut bien évidemment penser à l’agriculture urbaine, dans des villes où la demande de légumes locaux est en croissance et l’espace disponible pour l’agriculture si rare. Cela permettrait d’éviter des solutions économiquement discutables que l’on peut voir ici et là. Cela permet également de valoriser les tentatives permacoles des premiers agriculteurs pionniers qui se sont lancés dans la Permaculture en France.

Pour aller plus loin, visitez le site du Bec hellouin.

38 Commentaires

Classé dans Agriculture, Alimentation

38 réponses à “Le maraîchage en Permaculture est viable économiquement

  1. phil barney

    j ‘ai eu la chance de visiter la ferme du bec hellouin, cette expérience est vraiment magnifique et leurs promoteurs (Charles et Perrine) des gens admirables. Bravo et longue vie à eux.

  2. Alain Wilmet

    Je viens justement de terminer une formation en maraîchage permaculturel à la ferme du Bec Hellouin, formation (dont le CCP) qui s’est déroulée sur 7 semaines, à raison approximativement d’une par mois entre Mars et Août.
    Ainsi que tu l’écris plus haut: « Dans le petit monde de la micro-agriculture intensive, l’agriculteur est plus que jamais un stratège qui doit investir beaucoup de connaissances et de savoir-faire à l’unité de surface ».
    Je n’aurais pu apporter meilleure conclusion.
    J’en atteste, les « connaissances » et les « savoirs faire » constituent bel et bien d’immenses investissements à consentir pour lesquels il s’agit moins de présenter son putain de business plan au crédit agricole du patelin, que de lire moult bouquins, fouiller dans le fatras d’internet, chercher des solutions intimes et douces, observer de tout son esprit, de tout son cœur, expérimenter avec délice, sentir, écouter, toucher, goûter, retrouver l’émerveillement (d’avant la chute) croquer la pomme à pleines dents, ré-enchanter l’effort par les destinations qu’il nous offre, re-désirer le monde, se recréer dans la luxuriance du vivant et sa beauté convulsive, comme le dirent en leur temps les surréalistes… Apprendre et apprendre encore!
    Bon d’accord j’arrête! Car si je faisais bien rigoler (pas toujours!) mes compagnons du tour du Bec avec mes envolées lyrico-mystiques, bon nombre de ces fils de buttes, suréquipés en cerveau gauche, n’avaient d’yeux que pour la très concrète apparition des graphiques dévoilant les alléluias du chiffre d’affaire. Tendresse à tous et Rendez vous dans dix ans sous la canopée de la forêt jardin du Bec Hellouin!!!
    Quoi qu’il en soit, c’est bel et bien un fameux jardin qu’ont réussi à créer Perrine et Charles sur un sol originel pourtant ingrat, au fond d’une vallée relativement gélive assez tôt et assez tard dans la saison.
    Leur démarche, pour ce qu’il m’a été permis d’en percevoir, semble s’effectuer dans une recherche constante d’équilibre entre une rigueur et une exigence très pragmatiques alliées à une volonté d’esthétisme et création de beauté… C’est la principale leçon que j’ai retenu de ce séjour, car pour le reste, ainsi que le dit Jean Martin Fortier; 10000 heures de terre me seront nécessaires pour me prétendre maraicher…
    Y’a plus qu’à!
    Koyaanisqatsi…

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  4. C’est chouette d’avoir de premiers résultats,

    je n’ai fait que parcourir le doc, étant malade, mais plusieurs points soulèvent mon inquiétude sur la pertinence de l’étude :

    * Résultats ramenés à 1000m² : est-ce que ça n’introduit pas de biais (sur l’économie d’échelle qui a été faite sur une plus grande surface, etc)
    * Certaines parcelles prises en compte et pas d’autres, ça influait sur les pics/creux de travail, est-ce que le découpage a été fait de manière pertinente ?
    * Pour le résultat éco, ils ont fini par prendre le potentiel éco de la production, et pas la vente même. Ca peut se comprendre, vu que c’est l’aspect production qui était étudié, mais il est beaucoup plus facile de produire que de vendre, et est-ce qu’une gestion intensive permet de dégager du temps pour prospecter, ce faire une clientèle, etc ?

    Je relirai mieux le doc dans quelques jours

    Nicolas

    • karmai

      1 – Les résultats ne sont pas ramenés à 1000 mètres carrés. ce ne sont pas plusieurs hectares qui ont été divisés mais bien les résultats sur 1000 mètres carrés.

      2 – ça n’est pas important, tant que le découpage des 1000 mètres carrés permettent d’avoir un calendrier de travail cohérent.

      3 – Là, je suis 100% d’accord. Vivre de 1000 mètres carrés supposent aussi des circuits de distribution et de valorisation. Le temps de prospection n’est pas forcément un temps élevé, mais ça conditionne la viabilité économique à des débouchés qui, en gros, sont des urbains à fort pouvoir d’achat.

      • Après relecture, effectivement les 2 premiers points étaient des incompréhension de ma part.
        Le résultat semble plutôt encourageant, reste à savoir gérer les pics et les creux au niveau du travail et de la trésorerie, entre été et hiver.

    • plessis

      Tout ça c’est du bluff. On ne peut gagner sa vie avec 1000m2. La ferme du Bec-Hellouin gagne sa vie avec les stagiaires, conférences etc.
      J’aimerais revoir les nouveaux maraîchers formés idylliquement à cet endroit dans quelque temps.
      Lisez plutôt le dernier bulletin de la région Haute-Normandie sur le travail d’une jeune femme maraîchère qui me paraît beaucoup plus réaliste.

      • karmai

        Si vous aviez lu l’étude, vous auriez pu constater que pour éviter cette critique, aucun travail de bénévole ni aucun revenu lié à d’autres activités n’ont été inclus dans le calcul. En faisant cela vous vous seriez évité un commentaire bien inutile et mal à propos.

        L’étude a surement des défauts, mais pas ceux que vous lui prêtez. Allez, un petit effort pour être pertinent!

        Cela n’enlève au travail probablement formidable d’autres personnes. Pour faire le travail que vous ne faites pas, voici le lien vers ce bulletin où, en page 13, on pourra voir mentionner la ferme de cette jeune femme : http://www.hautenormandie.fr/Journal-regional/Ma-Region-n-1322.

        Je note toutefois que ce bulletin ne permet pas de voir en quoi son projet serait plus réaliste que celui du Bec Hellouin. Peut-être pourriez vous nous éclairer à ce sujet?

  5. Pour avoir été sur la ferme du Bec Hellouin plusieurs fois au moment des relevés, et pour avoir discuté un peu avec Yohann (maraicher) et la personne de l’INRA qui est venue sur la ferme pour effectuer des mesures régulièrement, la main d’oeuvre a été a priori prise en compte dans les calculs, dans le cadre de cette étude.

    • Alain Wilmet

      J’en atteste, la main d’œuvre a effectivement été prise en compte. J’ai personnellement participé à du repiquage et du tuteurage de tomates, ainsi qu’à quelques récoltes de carottes et de radis et l’instruction était claire: après les explications quant à la façon de travailler, il y avait un « top départ » et un « top fin » une fois le boulot fini. Yohann (le chef de culture) notait précisément ces éléments.
      Cette procédure était rigoureusement suivie par tout stagiaire pénétrant dans l’espace de ces 1000m². En tant que stagiaires, nous n’étions certes pas les plus rentables en termes de savoir faire, ceci étant peut-être compensé par notre motivation et le fait que nous ne pouvions guère avoir le temps d’être atteints par la fatigue et/ou la lassitude.

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  9. fabien

    Pour répondre à la question de la commercialisation, nous travaillons quand à nous à mettre en place les outils qui simplifient la vie des agriculteurs : marchés de producteurs, et projet de point de vente collectif.
    Si nous aboutissons sur ce dernier projet, alors, il sera possible aux agriculteurs de notre micro-région d’écouler toute leur production en ne consacrant qu’une journée par semaine, voire une demi-journée, à la vente.

    On se retrouve alors, dans le cas d’une production en permaculture, avec de l’ordre de 80% de la valeur ajoutée pour le producteur (15% pour l’association qui gère le point de vente et quelques intrants, on ne peut pas rêver d’une autonomie totale).
    Sur des surfaces très petites, ne nécessitant pas d’investissement en achat de terrains et en matériel lourd, ça peut effectivement devenir tout à fait rentable.

    http://unalenza.wordpress.com/

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  14. Blainville Sebastien

    Peut on participer a ces recherches ? si oui qui contacter car je cherche a me reorienter et je suis actuellelent sur un projet avec eventuellelent une mairie interesse en prime pour y developper la permaculture

    merci de vos conseils

  15. David

    peut on vraiment parler de permaculture lorsqu’il s’agit d’agriculture intensive?
    ne serait ce pas un peu comme nommé AB un label d’agriculture raisonnée?

    • karmai

      Intensif ne s’oppose pas du tout avec la permaculture. Par dérive médiatique, on parle d’agriculture intensive comme un raccourci de « agriculture intensive en capital et en intrants de synthèse », le modèle dominant actuel. La permaculture est par exemple, intensive en connaissance des écosystèmes, ou encore intensive en humification du sol, ou encore intensive en biodiversité. L’intensivité ne dit rien sur la durabilité des systèmes et on est pas intensif « en soi », on est toujours intensif par rapport à quelque chose. Le parallèle entre et AB et agriculture raisonnée n’a donc pas lieu d’être.

      • David

        Merci pour la réponse 🙂
        La deuxième partie de ma question était un peu tordue il est vrai.
        En fait, ce qui me dérange c’est que l’on nomme biologique une agriculture qui ne l’est pas vraiment et que, du coup, on soit obligé d’utiliser un autre terme (permaculture par exemple) lorsque l’on veut parler d’une agriculture « réellement » biologique.
        Il en découle un gros risque de confusion pour la plupart des gens.
        « Un label s’est déjà pas mal », « Le bio, c’est une mode », « Qu’est ce qui est plus bio que bio? », « Mais quelle bande d’extrémistes! », « Halala, encore des utopistes », « Moi le bio, j’y crois pas »… Entre autres répliques un peu trop courantes.
        Et du coup nous voilà encore à devoir prouver la « viabilité » d’aller dans le sens de la nature. Jusqu’à la prochaine récupération?
        Je ne suis pas sur d’y voir un progrès…

        Par contre, ces travaux sont très encourageant (et instructifs) pour qui veut s’installer en maraîchage et se voit régulièrement bourrer le crâne par l’écrasante majorité des professionnels (agriculteurs, formateurs, industriels, commerçants…) de l’agriculture dite « conventionnelle ».

        MERCI 🙂

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  18. landry

    la permaculture

  19. seb

    *bonjour, ou en est cette étude?
    je ne trouve pas trop normal de comptabiliser les pertes (compost) dans les benefices….

    • karmai

      L’étude est trouvable dans le lien « une étude » situé dans le premier paragraphe de cet article. j’avoue que ce n’était pas évident à trouver.

      Sinon, je suis d’accord sur ce point, il y a une facilité dans la comptabilité des produits en y intégrant de manière systématique une production comme une valeur économique marchande. Vous avez tout à fait raison, les pertes devraient êtres inclues et donc diminuer le revenu. On peut je pense aisément réduire par 30% le revenu en conséquence.

    • David

      Bonjour Seb.
      On parle bien ici de permaculture non? En quoi le compost devrait-il alors être comptabilisé comme une perte?
      Pour certain(e)s le compost est un déchet à valoriser (exemple des « déchets verts » vendus sous forme de terreau dans les jardineries), source de marges commerciales, donc de bénéfices
      En permaculture, le bénéfice est également comptable, puisqu’il permet de réduire les apports extérieurs (de terreau et fertilisants); mais il est surtout écologique (pas au sens politique hein…): agradation des sols et de la biodiversité, économie de transport, d’emballages…
      La permaculture est avant tout une autre (un ensemble de) manière(s) de penser notre rapport à la terre (et au monde en général…). Si l’on ignore les bénéfices propres à ces manières de faire pour ne prendre en compte que ceux qu’est capable d’apprécier un autre type d’organisation, alors oui, il y a de fortes chances de ne pas être en mesure d’apprécier la « rentabilité » d’un système permaculturel.
      Il ne vous parait peut être pas HABITUEL « de comptabiliser les pertes (compost) dans les bénéfices » mais, dans une démarche permaculturelle en tout cas, c’est tout à fait LOGIQUE.

  20. étape 2 très intéressante. Les conclusions d’une étape 3 sont elles closes ?Je dispose également de 1000 m2 sur ancienne prairie ( clairière en milieu agro-forestier),depuis juin 2016 pour des cultures vivrières ( anciennes variétés, variétés ethniques),mais sans serre. Partisan intégral du bio-intensif.Je poursuivrai l’étude de ce travail collaboratif agro-écologique. Merci.

  21. moly

    Je pense que le maraîchère est moins rentable. Car il demande beaucoup de temps et du travail or que la récolte est unique chez plusieurs plantes

  22. Fabrice

    bonjour il semblerai que les travaux préparatoires de Léger n’ai pas été confirmé par son étudiant… Et que non ce n’est pas rentable je cherche à obtenir cette thèse je vais refaire la demande à la personne qui l’a lu pour confirmer et donner une référence autre que mes belles paroles
    D’ailleurs il est fou le nombre d’étudiant m’ayant parlé des travaux préparatoire de léger sur la ferme du bec alors que Leger lui meme avoue que la ferme est dans une situationassez extraordianaire et est dans unmarché de niche difficilement généralisable
    cordialement

  23. Fabrice

    bonjour chose promise chose du voila le resultat de la thèse en tous cas ça présentation… Elle parle beaucoup du modèle et il y aurait donc beaucoup a dire (j’ai vu que tu n’étais pas un béhat des modèles et de leur prédictabilité…) Juste il ne semble pas prendre pour le temps de travail le démarchage pour les paniers, et le temps de gestion administratif et il part sur un remboursement des prés à 5 ans ce qui me semble limite ms bon aucun modèle n’est parfait)
    En oubliant que dans ce monde la la vision subjective des acteurs a peu d’intéret, certe comme pour le bio cela part d’une volonté mais pour que cela puisse se généraliser, il faut d’une sortir ces fermes des marchés de niches ou elles sont enfermé (preuve en ai fait par la seule vente sous forme de panier) et surtout qu’elle soit simplement rentable pour connaitre un vrai développement (attention je ne souhaite pas ça et je ne juge pas, simplement ce monde fonctionne comme ça)
    http://www.agroparistech.fr/podcast/Viabilite-des-microfermes-maraicheres-biologiques-These-de-Kevin-Morel.html

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